Lettres de Montréal et Cali pour la jeune fille dans la boîte

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De retour de Cali

(Español abajo)

‘Pourquoi être allé à Cali ‘of all places’? comme me l’a demandé l’agente du service d’immigration des États-Unis à l’aéroport de Miami?

Elle utilisait un raccourci illuminant pour exprimer l’attitude paternaliste des Estado-Unidense envers ce pays riche de ses 46 millions de personnes, créatives, travaillantes, curieuses et un raccourci qui passe sous silence 200 ans d’interférences avec la démocratie colombienne. Ce colonialisme qui a permis (entre autre) à une élite oligarchique d’occuper tous les postes gouvernemetaux, cléricaux et militaires.  Une forme de régime monarchiste qui applique fidèlement les leçons néo-libérales dans ces moments de laxismes et devient brutalement répressif dans ses pires moments.
Pour y arriver, on a besoin d’un ennemi : les FARCS,  d’une caution morale : la lutte contre la drogue.  D’un objectif soit-disant économique : bradons les ressources à moindre prix en prenant notre cote-part. Voilà autant de manières de déposséder les autochtones de leur terres et culture, victimes du coup monté de la lutte entre guérilleros et para-militaires. Pourquoi est-ce qu’une aussi évidente manipulation est tolérée parmi les nations?

Les Estados Unidenses doivent vivre la crainte paranoïaque de la superpuissance. S’impliquer autant en Amérique latine témoigne de sa propre perception de vulnérabilité.  Au lieu de donner l’exemple et de rallier les forces progressistes, on s’immisce profondément et durablement dans les jeux de pouvoir en s’alliant avec les éléments les plus rétrogrades de la société. Le vieux jeu colonialiste. La Colombie est victime de sa proximité avec ce géant paranoïaque. Elle représente un enjeu stratégique majeur. encore aujourd’hui, un tremplin pour éviter que quelqu’un comme Chavez soit reporté au pouvoir au Vénézuela.  Un pays riche des ses gens, de ses ressources, mais qui s’ignore (on m’a dit que la Colombie avait eu un président noir mais que ceci a été effacé des livres d’histoires).  et il s’ignore culturellement en noyant le tout avec le bruit formé par la culture nord-américaine.  Un bruit que nous connaissons tous, ces jours-ci avec un grand renfort d’auto-tune.  Au moins le reggaeton en permet une véritable réappropriation exportable.

À Cali, les centres d’achats remplacent les quartiers mixtes.  Le modèle a été raffiné, au début les arbres étaient coupés et certaines maisons démolies et refaites en style ‘narco-estético’ un genre de modernisme kitsch…mais il fait trop chaud dans ces quartiers construits par le trafic de la neige avec les É-U et les tous ces commerces sont maintenant abandonnés. Les centres d’achats et condos de luxe poussent un peu partout dans les vieux quartiers.  Ils sont climatisés, eux, et offrent une telle échelle qu’ils réussissent à s’imposer et faire recette.  Pour le faire, il est nécessaire de démolir toute l’architecture environnante.  On peut voir ce développement sauvage à l’oeuvre dans la construction des condos de luxe…la maison du poète dont je ne souviens plus le nom et dont toute trace sera effacée. C’est (c’était) pourtant  une curiosité architecturale qui sera démolie pour faire place à un complexe de condominums.  Je n’ai pas encore eu le temps d’apprendre le nom de l’écrivain.  Les citoyens non plus d’ailleurs, dorénavant.  La guerre culturelle l’a emporté.

Notes dispersées  :

Commerce, colonialisme, paternalisme, Église, État.  Je suis heureux que les églises chez moi servent à des centres d’art ou des fêtes très païennes.

Appris à propos d’Antoni Abad  : projet très intéressant : mettre en relation les ex-guérilleros (il n’y avait pas de fonds pour la réinsertion sociale) et les ex-paramilitaires.  Sauf qu’il a laissé tout en plan après avoir ‘instrumentalisé’ cette discussion pour son art et qu’ensuite les discussions on déraillé.  Causant plus d’incompréhension et de tensions.  À éviter comme modèle, malheureusement.

Les contestataires sont abattus (leader syndical charismatique, assassiné). C’est ça l’expression du néocolonialisme. (Falso positivos) un des plus horribles moments de la dictature d’Uribe.  Un programme mis en place par Santos, le président actuel alors qu’il était ministre de la défense sous Urrible (prononcez horrible); il consistait en une prime pour tout guérillero mort.  Évidemment, les brutaux para-militaires ce sont mis à ramener des corps de paysans abattus.  Horrible.  Cet homme est maintenant président. Inouï.

Le drame quotidien  : les travailleurs travaillent si fort pour si peu. Levés à 5hrs retour à 18-19hrs.

Ça me fait penser à la révolution tranquille (l’après-guerre au Québec), ce n’est pas parfait, les gens peuvent ête apathiques, refermés, calculateurs mais au moins on danse dans les églises maintenant.
Le projet de souveraineté peut encore servir de base de rencontre pour tous et non pas les désunir.

Pas de cours d’arts numériques à l’uni valle, l’université publique, seulement pour le programme de communication. La communication est la seule manière de considérer l’informatique, comme ce texte s’adresse à d’éventuels lecteurs. lorsqu’une interface n’est pas à maîtriser mais à développer avec ses participants? Mais qu’arrive-t-il lorsque que le moyen de communication est inefficace, poétique, lorsqu’on veut traîner sous les arbres?  Les artistes doivent aussi l’utiliser, pour éviter le pillage commercial. Le détourner n’est qu’une approche.  Inventer, occuper l’espace avant la colonialisation commerciale du numérique est encore mieux.  Lorsqu’on peut.  Mais il faut pouvoir savoir pour agir.
Je serai heureux de donner un cours à distance sur la Arduino ou le AGIT POV aux étudiants de l’Univalle.  Merci à Jorge de nous avoir invité dans le cadre de son cours sur l’interdisciplinarité

-=- note technique -=-

Que faire lorsqu’on veut donner un atelier comme Agit POV?  Peut-être que notre approche n’était pas adéquate, trop rapide, trop essouflante pour nous et les participants. Autrement, si on a pas la liste d’équipements nécessaires, est-ce que ça veut dire qu’on ne peut donner cet atelier? Il faut réviser notre approche…peut-être en faire une version vraiment simple et peu coûteuse, contacter ceux qui font la version à 8$?

-=-=-

Je sais pourquoi je suis allé à Cali.

ac

/// Español

De regreso de Cali

¿Por qué ir a Cali sobre todos los lugares? como me lo preguntó la agente de inmigración de los Estados Unidos en el aeropuerto de Miami?

Ella utilizó un recurso esclarecedor para expresar la actitud paternalista de los estadounidenses frente a ese país rico de 46 millones de personas, creativas, trabajadoras, curiosas; un recurso que pasó sobre el silencio de esos 200 años de injereferencia en a la democracia colombiana.
Este colonialismo que ha permitido (entre otras) a una élite oligarca de ocupar todos las posiciones gubernamentales, clericales y militares. Una forma de régimen monárquico que aplica fielmente las lecciones neo-liberales en momentos laxos y en sus peores momentos se convierte en brutalmente represivo.

Para llegar necesita de un enemigo: Las FARC, de un anuncio moral: la lucha contra las drogas. De un objetivo así llamado económico: recursos a mitad de precio tomando solamente su parte. ¡Ya está!, otra forma de despojar a los autóctonos de sus tierras y su cultura, víctimas de la lucha fabricada entre guerrilleros y paramilitares.
¿Por qué tal manipulación es tolerada por las naciones?

Los estadounidenses deben vivir el miedo paranoico de la superpotencia. Involucrarse en América Latina refleja su propia percepción de la vulnerabilidad. En lugar de dar el ejemplo y movilizar fuerzas progresistas, se entrometen profundamente y permanentemente en juegos de poder alienádose con los elementos más retrógrados de la sociedad. El viejo juego colonialista. Colombia es víctima de su proximidad con el gigante paranoico. Ella representa una cuestión estratégica importante. Un trampolín para evitar que alguien como Chavez suba al poder como en Venezuela. Un país rico con sus gentes, sus recursos pero que se ignora (me dijeron que Colombia tuvo un presidente negro pero que fue eliminado de los libros de historia). Se ignora culturalmente en medio de todo el ruido hecho por la cultura norteamericana. Un ruido que todos nosotros conocemos en estos días en el sonido del auto-tune. Al menos el reggaeton permite una verdadera reapropiación exportable.

En Cali los centros comerciales sustituyen a los barrios mixtos. El modelo ha sido refinado, al comienzo los árboles fueron cortados y ciertas casas demolidas y reconstruidas bajo el estilo ‘narco-estético’, un género de modernismo kitsch… pero hace demasiado calor en los barrios construidos por el tráfico de la nieve con la USA y todos esos comercios están ahora abandonados. Los centros comerciales y los condominios de lujo están sumergiendo a los viejos barrios. Están climatizados y se ofrecen a tal escala que consiguen imponer la receta. Para hacer esto es necesario demoler toda la arquitectura circundante. Podemos ver este trabajo de desarrollo salvaje en la construcción de condominios lujosos… la antigua obra de un arquitecto, la supuesta casa de un poeta, del que no recuerdo el nombre, con cada línea será borrada. Es (fué) una curiosidad arquitectural que será demolida para hacer lugar a un complejo de condominios o centros comerciales. Yo no tuve el tiempo de aprender el nombre del escritor y los caleños tampoco. La cultura de la guerra se ha impuesto.

Notas dispersas:

Comercio, colonialismo, paternalismo, iglesia, estado. Yo estoy feliz de que las iglesias en mi ciudad sirvan para centros de arte o fiestas muy paganas.

Aprendí sobre el proyecto de Antoni Abad: un proyecto muy interesante: poner en relación los ex-guerrilleros (no hay fondos para la reinserción social) y los ex-paramilitares. Solo que él dejó todo en plan después de haber ‘instrumentalizado’ esta discusión para su arte y después de que las discusiones se descarrilaron. Causando más incomprensión y tensión. A evitar como modelo desafortunadamente.

Los manifestantes son sacrificados (un líder sindical carismático asesinado). Esa es la expresión del neocolonialismo. (Falsos positivos) uno de los momentos más horribles de la dictadura de Uribe. Un programa puesto en juego por Santos, el presidente actual cuando fue ministro de defensa de Urrible (pronunciar horrible); esto consistió en un premio por cada guerrillero muerto. Evidentemente, los brutos paramilitares se pusieron a conseguir cuerpos de campesinos masacrados. Horrible. Este hombre es actualmente presidente. Nunca antes visto.

El drama cotidiano: los trabajadores trabajan muy fuerte por muy poco. Se levantan a las 5 de la mañana y retornan entre las 6 y las 7 de la noche.

Esto me hace pensar en la revolución tranquila (después de la segunda guerra mundial, en Québec), no fue perfecta, las personas fueron apáticas, encerradas, calculadoras pero al menos ahora uno baila en la iglesia. Los proyectos de soberanía pueden aún servir de base al encuentro para todos y no para desunir.

No hay cursos de artes digitales o mediáticas o electrónicas en Univalle, la universidad pública, solamente las hay para el programa de comunicación. La comunicación es la sola forma de considerar la informática, como este texto se adjunta al eventual lector. ¿Cuándo una interface puede ser no para controlar sino para desarrollar a con los participantes?. Pero ¿Qué sucede cuando los medios de comunicación son ineficaces, poética, cuando se quiere pasar un rato bajo los árboles?. Los artistas también deben usarlos para evitar el saqueo comercial. Es solo una aproximación. Es mejor inventar, ocupar el espacio antes que la colonización comercial lo haga. Cuando uno puede. Pero es necesario poder saber para reaccionar.
Yo estaré feliz de dar un curso a distancia sobre Arduino o Agit POV a los estudiantes de Univalle. Gracias a Jorge por invitarnos en el marco de su curso sobre la interdisciplinariedad.

-=- notas técnicas -=-

¿Qué hacer cuando un quiere dar un taller como Agit POV?. Puede ser que nuestro acercamiento no fue adecuado, muy rápido, muy agotador para nosotros y para los participantes. De lo contrario, si no tenemos la lista de equipos necesarios ¿Diremos que no podemos dar el taller?
Necesitamos revisar nuestro acercamiento… podría ser hacer una versión realmente simple y menos costosa, contactar a aquellos que harán la vesión a $8?

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Yo se porqué fui a Cali

ac

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C•➝•M

Querida niña,

¿Por qué insistir en un intercambio entre dos ciudades tan distantes y disímiles?
Sobre todo ¿Cómo traducir el mundo que aprendí a vivir en Colombia para alguien que no es de acá?, ¿Cómo hablarle de mi cultura, de mi historia, de mi idioma?

Hace más de un año varios amigos decidimos no usar un lenguaje impersonal e impuesto a nuestras culturas como lo es el inglés. Es cierto, la velocidad del mundo lo impone, nos crea la necesidad y es importante saber más de un idioma en estos momentos, pero si nuestras lenguas tienen una raíz romance que comparten ¿No sería más fácil comunicarnos en español o en francés aunque al principio no nos entendamos?. Hoy podemos comprender 4 lenguajes.
Esta y otras discusiones nacieron durante el 2012 en una ciudad a miles de kilómetros en el sur del norte del continente, Montréal.

Desde acá, en el norte del sur en Colombia uno se imagina a Canadá como un país tranquilo en el que casi pasa nada, por supuesto estamos acostumbrados a una realidad vertiginosa. Nos imaginamos que allá sí se respetan los derechos humanos y las luchas sociales, que los hilos de poder no atraviesan las mentes y los corazones de sus ciudadanos, que la cultura es apoyada, que son innovadores, que están en los primeros puestos de los mercados, que son gente del ‘primer mundo’ y nosotros mal que bien del tercero’.

Yo llegué como estudiante de intercambio a Montréal y paradójicamente me encontré con un panorama que me pareció familiar a mis años de pregrado en el 2001. Los estudiantes quebequenses habían comenzado lo que se convirtió en uno de los movimientos sociales más importantes de los últimos 60 años en Québec (provincia franceocanadiense). La ‘primavera erable’, como la llamaron, llevó a miles de ciudadanos a las calles  y lo que encontré también fue un estado policial represor.
Este fuerte choque me hizo pensar que no estábamos tan lejos, que pese a los kilómetros de distancia las luchas están en el corazón contra un poder neoliberal que se impone sin discriminación (chistoso pues discrimina) del primero al quito mundo.

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Una no se da cuenta de cuán mezquina y violenta es nuestra sociedad colombiana a través de pobres ideologías impuestas por unas cuantas familias que se han repartido el poder a costa de lágrimas y sangre en nuestro país, sino hasta que se está lejos y eso se convierte en impensable, inimaginable, nunca antes visto. Entonces se comparte el dolor y la frustración.  Al vivir en Colombia con una larga historia de injusticias el instinto de supervivencia nos lleva muchas veces a no pensar en la realidad.

Soy amante del arte y la tecnología y cuando llegué a Montréal todos me dijeron estás en el lugar indicado. Nuestra sociedad también nos impone el deseo de búsqueda de lo novedoso. Pero ¿Como hacer confluir esa causa de corazón de una manera académica, creativa, movilizadora y liberadora?.
Basta creer en las ideas simples que dispersen mensajes en ‘microrevoluciones cotidianas’. Cambiar nuestras acciones diarias.

Uno tiende a pensar que Cali es un pueblo pero nuestra ciudad puede tener incluso igual o mayor número de habitantes que Montréal o Barcelona. Por supuesto las políticas culturales acá son muy distintas a las de allá. En Montréal el presupuesto para la cultura es muchísimo mayor y a través de procesos más transparentes. En Barcelona desafortunadamente la crisis económica impuesta ha llevado a hacer exagerados recortes tanto en la educación como en la cultura en los últimos dos años. En Cali unas pocas señoras amantes de la cerámica decorativa siguen promoviendo una estética de arte colonizado. Y pasa hasta legalmente, es el plan decenal para la cultura y las artes del municipio; no importa que traigan extranjeros, mexicanos, gringos, franceses o japoneses para que les digan que eso está mandado a recoger o que la gente de la ciudad se proclame en contra fatigados de un arte relamido. Esas pequeñas políticas mezquinas se reproducen en todas las esferas de la vida cotidiana en una ciudad como Cali y en el resto del país.

Me enfrento al regresar a Cali con muchos espacios culturales, artísticos o educativos que no están preparados para nuevas ideas y maneras de crear, que no están preparados para el cambio de paradigma, que siguen reproduciendo una copia del arte de vanguardias del siglo XX muy bien catalogado en las enciclopedias. Acá la utopía del afuera no se vive y por eso muchos nos queremos ir en esa gran arca de Noé que identificamos frecuentemente como ‘fuga de cerebros’. Fugas de corazones, compromisos, iniciativas, conciencias, amor y de con-sentidos por la fatiga de vivir un medioambiente adverso.
Nos queremos ir porque no sentimos que la cultura nos represente, porque no encontramos apoyo para crear, porque acá nos toca con las uñas, aunque es bien sabido que incluso así tenemos la fortuna de producir obras únicas como la historia del director de cine más prolífico de Colombia: en un pequeñísimo pueblo cercano a Jamundí un hombre ha decidido filmar más de 20 películas con su celular, sin presupuesto, sin instituciones que lo avalen, él solo con sus vecinos del pueblo.
Acá olvidamos a nuestros artistas locales, no hay mercado, le cerramos las puertas en la cara a los artistas jóvenes o les imponemos pagos de deudas carísimas haciendo lobbys o les exigimos adecuarse a una ‘estética internacional’ para que puedan ser exportados y entonces sean conocidos e importantes. La presencia del poder en el arte no es un asunto nuevo.

Es difícil traducir esta historia cuando yo tampoco logro explicarme el por qué.
En conversaciones asincrónicas y disparejas intentamos conocernos, no ya ‘quebequese’ y  ‘caleña’ sino más bien seres humanos que desenredan todo este imaginario y se proponen ir más allá de los estereotipos clichés sobre las culturas.

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Agit POV se convierte en el mensajero que encuentra nuevos espacios para gestarse, condiciones sociales, culturas e idiomas diferentes y ¿Por qué no?, ¿Por qué no Cali?.
Poner a experimentación un método que acabamos de inventar y que no sabemos si funciona o no simplemente por creer que todo es posible.
¿Cuál es la mejor manera de hacerlo? es algo que iterativamente hemos ido descubriendo, pese a que nos toma más tiempo trazar una ruta alterna de producción en la que el conocimiento se comparte acercándonos a un modelo horizontal, tratando de sobrepasar las jerarquías. Yo confío que con el tiempo y con la práctica iremos mejorando nuestros talleres-performances, por lo pronto ya sabemos que funcionan en tres ciudades distintas.

Acá no tenemos el mismo acceso a la tecnología, herramientas o medios, pero no por ello nos quedamos atrás. Para poder ‘salir adelante’, como se dice popularmente, tenemos que trabajar muy duro sobrepasando todos los obstáculos, casi que incansables porque no tenemos otra opción. Convivimos con los prejuicios de ser artistas y con las creencias religiosas que arrasaron con nuestra cultura pero que hacen sentir bien a un gran porcentaje de las generaciones precedentes.
Vivimos en uno de los países con mayores índices de desigualdad en el mundo pese a que los datos económicos reflejan que Colombia y el resto de América Latina son las regiones más prósperas del mundo actualmente.
Aquí aún existen universidades públicas en las que cada periodo académico puede costar incluso menos de USD$100, así miles de estudiantes que de otra manera no tuvieran acceso a la educación superior pueden estudiar. Sonreímos y bailamos porque estar felices nos hace felices. Acá las multinacionales como la Pacific Rubiales, empresa canadiense, hacen su agosto porque no hay cómo evitar que se apoderen del país.
Acá la gente es amable y siempre encontrarás quien te invite a su casa, se dice ‘mi casa es tu casa’. Un montón de contradicciones que conviven en un país tropical de América del Sur.

La propaganda colombiana hacia el exterior promueve una idea: ‘Colombia es Pasión’, un país que atrae a cientos de turistas que se abarrotan para conocer playas exóticas. Acá no hay invierno, vivimos un verano eterno. Una semana en Colombia tan solo alcanza para hacerse una idea rápida de lo que es el país con todas sus complejidades.

Durante la visita de Alexandre no solamente dimos un taller en medio del calor caleño (a veces insoportable) en la Universidad ICESI, sino también un par de charlas en Univalle y Lugar a Dudas, demasiadas actividades para una semana pero lo suficientemente valiosas como para enriquecer nuestra memoria.

El desafío es poder contar esta historia desde Cali.

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